Le jour de la terre
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« Célébré pour la première fois le 22 avril 1970 lorsque le sénateur américain Gaylord Nelson encouragea les étudiants à mettre sur pied des projets de sensibilisation à l’environnement dans leurs communautés, le Jour de la Terre (22 avril) est aujourd’hui reconnu comme l’événement environnemental populaire le plus important au monde. À travers le monde, le Jour de la Terre est célébré par plus de 500 millions de personnes dans 184 pays.»
Source : http://www.net-actuality.org/news/3496-google-fete-le-jour-de-la-terre.html
Les politiciens se croient propriétaires de la terre!
Voir le site de la coalitions SOS PARC ORFORD
Le politique et l'économique ont un grand pas à faire afin de comprendre qu'ils sont au service de l'humain et non l'inverse. On a un bel exemple de mépris dans la situation actuelle que vivent les citoyens de la municipalité avoisinante du Parc du Mont Orford.
Les plus inconscients parmi nous semblent être les politiciens. Ils croient posséder la terre, souvent sans nous. Souvent, nous avons l'impression d'être des incompétents, des moins égaux que les autres, les autres étant eux, les politiciens.
La transparence est pour eux bien souvent de complexifier les situations assez pour que le commun des mortels ne s'y retrouve plus. Alors en expliquant les faits créés par leur complexité de pensée, ils veulent nous faire croire qu'ils agissent par mandat que nous leur avons confié en les élisant. Ils prétendent user du pouvoir pour protéger nos biens, nos emplois, mais rarement sont-ils tenus de rendre compte de leurs actes et de la justesse de leurs décisions.
Le lobbying, les lois, les impôts, les règlements, l'économie et bien d'autres arrangements sont souvent créés par la politique sans que les politiciens l'admettent, au profit d'une minorité supposément dirigeante et aimant les risques qu'ils ont les moyens économiques de prendre et qui leur rapporte encore plus de profits. C'est cela le partage capitaliste de la richesse.
Jacques Languirand dans une entrevue de Marie-Ève Graniero (Le Devoir, A10, 22 et 23 avril 2006) souligne que les humains manquent de vision périphérique. «...je me suis rendu compte, grâce à mes chevaux blancs que l'on ne porte pas beaucoup d'intérêt au passé et encore moins à l'avenir. Ce qui nous intéresse en tant qu'espèce, c'est de sauver notre peau au présent.»
Et pour reprendre l'idée d'Hubert Reeves, les espèces ont mis de millions d'année à se développer sur notre terre. Nous aussi nous sommes une espèce de la nature. Avec notre courte vue, peut-être sommes nous parmi les «espèces menacées». «La nature laisse mourir les plus faibles et permet aux autres de survivre.»
Les scientifiques savent très bien que nous ne sommes pas indispensables à la survie de la planète. Il y a eu de grandes extinctions dans l'histoire et la prochaine pourrait aussi nous inclure parmi les victimes.
L'homme gagne rarement ses combats contre la nature. Les digues et les barrages s'effondrent, Louisiane. Développement de virus, bactéries et maladies adaptées aux remèdes qu'il faut sans cesse perfectionner, Sida, Cancer. Phénomène de rejet dans les transplantations d'organes.
B.B.
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